lundi 29 août 2022

L’imprimeur de Cologne Bartholomeus de Unckel (1477)

L’imprimerie est arrivée très tôt à Cologne, ville universitaire en plein essor, sans doute peu de temps après le sac de la ville de Mayence (28 Octobre 1462) par l’entremise du typographe Ulrich Zell dont la présence est attestée pour la première fois dans cette ville le 17 Juin 1464 par une mention dans les registres de l’université.  

A partir des années 70, il n’est plus le seul à exercer son art. Plusieurs typographes le rejoignent : Johann Guldenschaft, Arnold Therhoernen, Johann Schilling, Johann Koelhoff l’aîné, Nicolas Goetz…

Parmi eux, le maitre-imprimeur Bartholomeus de Unckel a laissé une empreinte discrète dans l’art typographique. Il n’a utilisé qu’une seule fonte de caractères pendant sa courte carrière mais toutes ses impressions sont d’une esthétique indéniable qui les font rechercher encore aujourd’hui par les bibliophiles avertis. Je n’ai qu’un seul livre issu de ses presses, un commentaire théologique de Pierre Bersuire sur la Bible intitulé Liber Bibliae moralis. (Le livre moralisé de la Bible).

Incipit du liber Bibliae Moralis
Une page de l'ouvrage permettant d'aprécier la netteté des caractères.

C’est un extrait d’une œuvre beaucoup plus vaste intitulée Reductorium morale, une encyclopédie dont l’objectif est d'exposer la leçon morale qui peut être retirée de tous les objets considérés (Dieu, les anges, les démons, l'Homme, les organes du corps, les animaux, les plantes, les minéraux, les éléments physiques, etc...). Le Reductorium était originellement composé de 13 livres, mais comme l’explique la préface, de nouvelles idées conduisirent à la rédaction de 3 livres supplémentaires : Liber de naturae mirabilibus (XIV), Ovidius moralizatus (XV) and Liber bibliae moralis (XVI), chacun avec son propre prologue. Ainsi, le livre XV est un commentaire moral des Métamorphoses d'Ovide (Ovidius moralizatus), et le présent livre XVI un commentaire moral de la Bible.

L’ouvrage eut un grand succès et une large diffusion ; Il en existe une cinquantaine d’exemplaires manuscrits dans les bibliothèques publiques et les quatre premières versions incunables sont celles d’Ulm et de Strasbourg (1474), suivies par deux autres, en 1477, celle de Cologne par Bartholomeus de Unckel [1] et celle de Deventer, par Richard Paffraet.

Nous manquons d’une quelconque information sur les circonstances de la vie de Bartholomeus de Unckel. Son nom permet de déduire qu’il était originaire d'Unkel sur le Rhin, petite bourgade rurale à une vingtaine de kilomètres de Bonn et une cinquantaine au sud de Cologne. Il était alors fréquent que les imprimeurs portassent le nom de leur ville d’origine, ce fut le cas pour Ulrich Zell, Nikolaus Götz von Schlettstadt, Goswin Gops von Euskirchen, Petrus in altis de Olpe, Ludwig von Renchen, etc.

Unkel était une cité en plein développement, qui entamait la construction de ses fortifications et qui entretenait de nombreux liens, tant économiques que religieux, avec Cologne. La majeure partie de la production de vin du Rhin, principale source de revenus d'Unkel, partait pour Cologne. Les seigneurs de Breitbach, originaires d'Unkel, donnèrent des abbés à l'abbaye bénédictine de Cologne et un Arnolt von Unckel, moine de l'ordre franciscain, était Évêque auxiliaire de Cologne.  

Pages de l'ouvrage rubriquées et enluminées à l'époque.

Nous ne savons rien non plus de sa formation universitaire mais il y a tout lieu de penser qu’elle se déroula à Cologne qui était la zone d’attraction intellectuelle naturelle pour les habitants de la région du Churköln. Les recherches les plus récentes n’ont rien donné à ce sujet et pourtant Maria Rissel, pour sa thèse [2], avait épluché le registre universitaire de Cologne au XVe siècle. Aucun étudiant ou aucune obtention de diplôme universitaire n’apparait sous le nom de Bartholomeus de Unckel. Son nom n'apparaît pas non plus dans les registres des autres universités allemandes alentours, ni dans les listes de commémoration des défunts ou même sur les registres des fonctionnaires de Unkel publié par Hans Vogts. 

Il faut donc se contenter de ce que nous apprend la liste de ses éditions. Il exerça le métier d’imprimeur entre la fin de l’année 1475 jusqu’en 1484, voire un peu plus si l’on prend en compte une impression de mars 1486 d’attribution douteuse, puis il disparut complètement de la vie économique ce qui peut vouloir dire qu’il est mort brutalement ou bien qu’il est entré dans un couvent pour se retirer du monde comme cela arrivait parfois pour les intellectuels âgés. Son matériel typographique fut recueilli par Quentell.

 Bartholomeus de Unckel n’utilisait ni numérotation de pages, ni signature et il ne mentionnait que très rarement la date d’achever d’imprimer. Sur la petite quarantaine d’ouvrages [3] sortis de ses presses seulement 9 d’entre eux portent une date. Et la plupart des autres sont mentionnés dans les catalogues des bibliothèques publiques comme étant « autour de 1480 », sans plus de recherche pour établir une chronologie. Quand un imprimeur n’utilise qu’un seul type de caractère il est bien difficile d’utiliser la typographie pour replacer ses travaux dans le temps !

Par chance, l’ouvrage de Pierre Bersuire qu’il a imprimé est bien daté au colophon : Impressum per me Bartholomeus de Unckel sub annis dominis mille quadringentis septuagentaseptem, ipso die sancte ghertrudis. (Année de seigneur 1477 (et le 17 Mars) fête de saint Gertrude). Il s’agit donc d’une des productions de ses premières années d’activité.

Filigrane à la sirène au miroir. (Briquet 13858)
Le papier utilisé par Bartholomeus de Unckel provenait de Troyes en Champagne.

Un autre filigrane avec la lettre P surmontée de fleurs de lys. 

Nous ne savons pas davantage qui lui apprit l’imprimerie mais il parait avoir été en relation avec le premier imprimeur de la ville, Ulrich Zell, lui-même probablement formé dans l’atelier des associés de Gutenberg, Furst et Schoefer. Les caractères forgés par Bartholomeus de Unckel, un type gothique antica, présentent bien des similitudes avec les caractères de Zell mais aussi avec ceux de Terhoernen et de Quentell. Pour ce dernier, c’est sans doute parce qu’ils auraient partagé leur matériel typographique. En effet à partir de 1479, Bartolomeus de Unckel est associé à l’imprimeur de Cologne Heinrich Quentell. Au moins une édition est reconnue comme une œuvre de collaboration, la bible illustrée en langue allemande, mais il est possible qu’il y eût d’autres partages de travail bien que leurs deux noms n’apparaissent jamais ensemble, le plus probable étant que de Unckel travaillait en sous-traitance pour Quentell.

Bartholomeus a produit presque exclusivement des ouvrages en langue latine et essentiellement des livres religieux. Il avait débuté en 1475 par les homélies de saint Grégoire puis il enchaina avec d’autres œuvres des Pères de l'Église (Léon Ier, Augustin, Jérôme), ponctué par des manuels d’instruction pour les curés, comme le Manipulus Curator(um) de Guy de Montrocher de 1476, un classique du genre, continuellement réimprimé jusqu’à ce que le concile de Trente ne le rende obsolète en 1566.

Après la publication de l'édit de censure par le pape Sixte IV, qui soumet à l’autorisation préalable de l’Eglise l’impression des textes religieux, on dit que Bartholomeus de Unckel fut l'un des imprimeurs qui se conformèrent aux règlements qui y sont mentionnés, comprenant notamment l’interdiction des livres hérétiques, bien sûr, mais aussi la diffusion de la Bible en langage vernaculaire. Il peut dès lors paraitre étonnant que de Unckel ait pu participer, en 1479, à l’ambitieuse entreprise d’Heinrich Quentell pour Johann Helmann et Arnold Salmonster à Cologne et Anton Koberger à Nuremberg, consistant à imprimer la magnifique Bible en allemand avec la glose de Nicolaus de Lyra [4], dont les pages sont magnifiquement illustrées de gravures dans les marges et dans le texte.  Une œuvre qui sort du champ de production habituel de Bartholomeus de Unckel et qu’il n’aurait certainement pas pu mener seul pour la simple raison qu’il manquait à l’évidence de soutien financier. Le seul fait qu’il n'ait utilisé qu’un seul type, au cours de sa carrière, est bien la preuve qu’il était désargenté.

La Bible illustrée, exemplaire conservé à la Bibliothèque de Munich.

Certains biographes comme Voullième prétendent que la collaboration avec Quentell se poursuivit après 1479 pour la raison que Bartholomeus de Unckel enchaina l’année suivante avec un autre texte en allemand, un texte juridique dont Quentel se faisait la spécialité. Pourtant seul le nom «Bartholomaeus de Unckel » apparait au colophon. Ce livre juridique est le Sachsenspiegel, le miroir des Saxons, un coutumier qui passe pour l'une des premières œuvres en prose de la littérature allemande. C’est un témoignage important des débuts de l’unification des parlers moyen-allemands. Bien qu'il ne constitue qu'un recueil particulier du droit coutumier saxon, cet ouvrage acquit rapidement une telle influence qu'il s'imposa comme un texte juridique fondamental pour toute l’Allemagne du Nord, au-delà de la Saxe. Quentel en imprimera une nouvelle version en 1492.

Le Miroir des Saxons (Sachsenspiegel) de Eike von Repgow imprimé par Unckel.  [H]Ir begynet dat r[e]gister des eyrsten boukes des Speygels der Sassen ... (Bibliothèque de Cologne)

A la suite de cette incursion hors du domaine religieux, Bartholomeus de Unckel produira entre 1480 et 1484 différentes œuvres de Jean Gerson, Jean Nider, Saint Thomas d’Aquin, Saint Augustin. Son dernier texte connu, datable de 1484 et signé BDV, est une collaboration avec Johann Koelhoff l’ancien. Ce sont les opuscules de saint Bonaventure que ce dernier mènera à terme après l’arrêt probable de l’activité de Bartholomeus de Unckel, suite à son décès ou à un autre évènement.

Colophon de Unckel et ex-dono.

Sous le colophon de notre ouvrage figure une mention manuscrite de donation [5]. A peine 7 ans après la date d’achevé d’imprimer, Adam de Welnis, prêtre, fit contribution de ce livre à la communauté des Bogards de Zepperen, près de Saint Trond dans la province du Limbourg. Cette communauté d’artisans, essentiellement des tisserands, existait au moins depuis 1418. C’est un certain Jean de Gorre, habitant du village qui donna et assigna en l’honneur de saint Jérome un champ d’une contenance de 3 bonniers et demi, situé à Zepperen ( Jacens in parrochia villae de septemburgis alias dicte Seppris) afin d’y placer des frères bogards que le Prince-évêque Jean de Heinsbergh institua en abbaye du Tiers-Ordre de St François en 1425. Cette maison obtint rapidement divers privilèges jusqu’à devenir le chapitre général du Tiers ordre de St François.

En 1485, lors d’un chapitre tenu à Hoegarden, il fut arrêté que tous les biens mobiliers et immobiliers appartenant aux couvents de la Province qui avaient été obtenus ou acquis en faveur du Tiers-Ordre seraient transférés au chapitre général de Zepperen afin qu’ils ne fussent pas transférés à un autre Ordre ou appliqués à une autre fin. La décision fut consignée par le notaire dans un acte du 16 Octobre 1486.

La mention sur l’origine de la donation rappelle donc que celle-ci est antérieure d’un an à l’affectation générale des biens appartenant à la communauté et cette précision pourrait avoir eu son importance en rapport avec la décision du chapitre et confirmer ainsi l’affectation du livre à la communauté de Zepperen. L’utilisation du mot ‘contulit’ (contribue) plutôt que ‘donner’ semble être un indice allant dans ce sens.

Mentions sur la première garde.

Quoiqu’il en soit le livre est resté longtemps en possession des Bogards car il était encore dans leur bibliothèque 120 ans plus tard, en 1604, lorsqu’un autre bibliothécaire précisa sur le premier feuillet blanc le titre de l’ouvrage, le nom de l’auteur  et l’appartenance au Campus Sancti Hieronymi de Zepperen. Il y était encore certainement en 1744 lorsque de Saumery décrit les lieux dans ses Délices du pays de Liège ...

Bonne Journée

Textor

 

Annexe : Liste des impressions de Bartholomeo de Unckel

 présentes dans les Bibliothèques Publiques selon l’ISTC

 

1475     - Gregorius I, Pont. Max : Homiliae super Evangeliis. Add: Origenes: Homiliae [Cologne : Bartholomaeus de Unkel], 9 Dec. 1475. – f°. – ISTC ig00419000

1475     - Leo I, Pont. Max : Sermones. Add: Johannes Andreas, bishop of Aleria, Letter. Symbolum Nicaenum. Testimonia quod Jesus semper verus sit deus et verus homo [Cologne : Bartholomaeus de Unkel, 1475]. – f°. – ISTC il00133000

1476     - Guido de Monte Rochen : Manipulus curatorum. Add: Jacobus de Fusignano: De arte praedicandi. Simon Alcock: De modo diuidendi thema pro materia sermonis dilatanda. Ars moriendi Cologne : Bartholomaeus de Unkel, 6 Apr. 1476. – 4°. – ISTC ig00572000

1477     Berchorius, Petrus : Liber Bibliae moralis [Cologne] : Bartholomaeus de Unkel, 17 Mar. 1477. – f°. – ISTC ib00339000


1477     - Keyerslach, Petrus : Passio Christi ex quattuor evangelistis [Cologne : Bartholomaeus de Unkel], 20 Dec. 1477. – 4°. – ISTC ik00019000

1479     - Biblia [Low German]. With glosses according to Nicolaus de Lyra's postils Cologne : [Bartholomaeus de Unkel and Heinrich Quentell, for Johann Helmann and Arnold Salmonster in Cologne and Anton Koberger in Nuremberg, about 1478-79]. – f°. – ISTC ib00637000

1480     - Flores poetarum de virtutibus et vitiis ac donis spiritus sancti [Cologne: Bartholomäus von Unckel, vers 1480]

1480     - Eike von Repgow : Sachsenspiegel: Landrecht - Cologne : Bartholomaeus de Unkel, 1480. – f°. – ISTC ie00021000

1480     - Flores poetarum de virtutibus et vitiis, sive Sententiae [Cologne : Bartholomaeus de Unkel, about 1480]. – 4°. – ISTC if00221000

1480     - Garlandia, Johannes de : Composita verborum (Comm: Johannes Synthen). With Low German gloss [Cologne : Bartholomaeus de Unkel, about 1480]. – 4°. – ISTC ig00074850

1480     - Gerson, Johannes : Conclusiones de diversis materiis moralibus, sive De regulis mandatorum. Add: Opus tripartitum de praeceptis Decalogi, de confessione et de arte moriendi [Cologne : Bartholomaeus de Unkel, about 1480]. – 4°. – ISTC ig00208000

1480     - Gerson, Johannes : Conclusiones de diversis materiis moralibus, sive De regulis mandatorum (I). Add: Opus tripartitum de praeceptis Decalogi, de confessione et de arte moriendi (II) [Cologne : Bartholomaeus de Unkel, about 1480]. – 4°. – ISTC ig00208300

1480     - Hieronymus : Vitae sanctorum patrum, sive Vitas patrum. [Cologne : Bartholomaeus de Unkel, about 1480]. – f°. – ISTC ih00202000

1480     - Johannes de Verdena : Sermones "Dormi secure" de tempore [Cologne : Bartholomaeus de Unkel, about 1480]. – f°. – ISTC ij00447000

1480     - Maximilianus : Vita ac legenda sancti Maximiliani [Cologne : Bartholomaeus de Unkel, about 1480]. – 4°. – ISTC im00382500

1480     - Nider, Johannes : De morali lepra [Cologne : Bartholomaeus de Unkel, about 1480]. – 4°. – ISTC in00192000

1480     - Tabula in omnes Sacrae Scripturae libros. Vocabula difficilium verborum bibliae [Cologne : Bartholomaeus de Unkel, about 1480]. – f°. – ISTC it00005000

1480     - Traversanus, Laurentius Gulielmus, de Saona : Modus conficiendi epistolas [Cologne : Bartholomaeus de Unkel, about 1480]. – 4°. – ISTC it00427810

1480     - Cordiale quattuor novissimorum [Cologne] : Bartholomaeus de Unkel, [about 1480]. – 4°. – ISTC ic00886000

1481     - Hieronymus : De viris illustribus. Add: Opuscula Gennadii, Isidori et aliorum de scriptoribus ecclesiasticis [Cologne : Bartholomaeus de Unkel, about 1481]. – 4°. – ISTC ih00193000

1481     - Johannes de Hildesheim : Liber de gestis et translatione trium regum [Cologne] : Bartholomaeus de Unkel, 1481. – 4°. – ISTC ij00338000

1481     - Nider, Johannes : Manuale confessorum [Cologne : Bartholomaeus de Unkel, about 1481]. – 4°. – ISTC in00186000

1481     - Rolewinck, Werner : De regimine rusticorum [Cologne : Bartholomaeus de Unkel, not before 1481]. – 4°. – ISTC ir00294000

1481     - Thomas Aquinas : De eucharistia ad modum decem praedicamentorum, sive De corpore Christi (Pseudo-). Expositio orationis dominicae [possibly no. 7 of his Opuscula?]. Add: Nicolaus de Lyra: Dicta de sacramento [Cologne : Bartholomaeus de Unkel, about 1481]. – 4°. – ISTC it00293000

1482     - Augustinus, Aurelius [Cologne : Bartholomaeus de Unkel], 9 Aug. 1482. – 4°. – ISTC ia01252000

1482     - Augustinus, Aurelius : De disciplina christiana [Cologne : Bartholomaeus de Unkel, about 1482]. – 4°. – ISTC ia01261000

1482     - Augustinus, Aurelius : De doctrina christiana [Cologne : Bartholomaeus de Unkel, about 1482]. – 4°. – ISTC ia01262000

1482     - Augustinus, Aurelius : De moribus ecclesiae catholicae [Cologne : Bartholomaeus de Unkel, about 1482]. – 4°. – ISTC ia01296000

1482     Augustinus, Aurelius : De vita christiana. De dogmatibus ecclesiasticis [Cologne : Bartholomaeus de Unkel, about 1482]. – 4°. – ISTC ia01358000

1482     - Gregorius I, Pont. Max : Dialogorum libri quattuor [Cologne] : Bartholomaeus de Unkel, [not after 1482]. – 4°. – ISTC ig00404000

1482     - Jacobus de Voragine : Tractatus super libros sancti Augustini [Cologne : Bartholomaeus de Unkel, 1482?]. – 4°. – ISTC ij00203000

1483     - Cordiale quattuor novissimorum [Cologne] : Bartholomaeus de Unkel, 1483. – 4°. – ISTC ic00891000

1484     -Epistolae et Evangelia [Cologne : Bartholomaeus de Unkel, about 1484]. – 4°. – ISTC ie00064230

1484     - Psalterium [Cologne : Bartholomaeus de Unkel, between 1475-1484]. – 8°. – ISTC ip01044500

1484     - Bonaventura, S : Opuscula [Cologne] : B.D.V. (Bartholomaeus de Unkel) [and Johann Koelhoff, the Elder], 1484[-85]. – f°. – ISTC ib00924000

1486     - Coelde van Munster, Dirk : Kerstenspiegel [Low German] Christenspiegel (Hantbochelgin oder Spegel des Kirstenmynschen) [Cologne : Bartholomaeus de Unkel?], 7 Mar. 1486. – 8°. – ISTC ic00747700




[1] Il existe plusieurs transcriptions de son nom. L’imprimeur lui-même écrit invariablement Bartholomeus de Unckel dans chacun des colophons qu’il a laissés (Bersuire, Montrocher, Grégoire, Jean de Hildesheim, etc.). Nous opterons pour cette version. La forme internationale retenue par la BNF est Bartholomäus von Unckel mais on le trouve à l’entrée Bartholomaus de Unkel dans l’ISTC.

[2] Voir Maria Rissel Späte Ehren für den Frühdrucker Bartholomäus von Unckel - Heimersheim : M. Rissel, 1999.

[3] 36 entrées selon l’ISTC, voir la liste en annexe.

[4] Biblia, Übers. aus dem Lat. Mit Glossen nach der Postilla litteralis des Nicolaus de Lyra, Vorrede und Register, Köln, [ca. 1478/79] BSB-Ink B-494 - GW 4308]

[5] Dns (Dominus) Adamus de Walonis pbr (presbyter) contulit campo gloriosi Jheromini -  ?? - conventui 3ij (tertii) ord (inis) almi ? - Pres(byter) - francisce  in zeppere hunc librum a° (anno) xiiij c lxxxiiij°, amore ihu (Ihesu) Xri (Christi) pro eo orate, ce qui peut être transcrit approximativement par Maitre Adam de Welnis (ou Walonis), prêtre, a donné au Champ saint Jérome .. couvent du tiers ordre de Saint François de Zepperen ce livre en l’année 14 cent 84, priez pour lui et l’amour de Jésus Christ.