Dans les années 1540, un certain Jean Rouault, certainement homme de loi et peut-être avocat au Parlement de Bretagne, a trouvé pratique de regrouper dans un seul volume plusieurs textes juridiques qui lui étaient nécessaires pour dire le droit et instruire les procès. Il fit donc l’acquisition chez différents libraires rennais de quatre ouvrages tout juste parus :
- Les Coustumes generalles des pays et duché de
Bretaigne, nouvellement réformees et publiees en la ville de Nantes (1540),
- Les Ordonnances et Constitutions faictes en
la Court de Parlement de ce Pays et Duché de Bretaigne (1535),
- Les
Ordonnances Royaulx sur le Faict de la Justice (1539),
- Les Instructions et Articles pour
l’Abréviation des Procès (1540).
En tout quatre livres ou
opuscules réunis dans un recueil factice.
Que ce soit Jean Rouault qui eut
le premier l’idée de réunir ces textes, l’un de ses confrères ou bien même les
libraires dont nous allons parler, toujours est-il que l’idée eut un certain
succès car nous trouvons à la bibliothèque municipale de Rennes un autre
exemplaire de cette édition de la coutume de 1540 contenant à la suite les
mêmes ordonnances et instructions, à ceci près que les ordonnances de 1535 sont
en seconde édition (Rennes, Jehan Georget pour Jehan Lermangier, 1540). Cet
exemplaire, lavé et relié à la fin du XIX siècle porte l’ex-libris d’Arthur de
la Borderie qui décrit soigneusement chaque volume dans le Bulletin du
Bibliophile Breton.
Ces livres, encore imprimés en
lettres gothiques et qui auraient semblés d’un style démodé dans le reste du
royaume de France, nous donnent l’occasion d’évoquer le renouveau des presses
rennaises qui connurent, grâce au transfert du parlement de Nantes à Rennes, un
développement tardif mais certain dans ces années 1540-1550.
1/ La coutume réformée de
Bretagne promulguée en 1539.
Pays de droit coutumier, le duché
de Bretagne s’était doté de règles juridiques tirées des pratiques locales dès
le plus haut moyen-âge. Un premier exercice de mise par écrit de ces usages
remonte à l’an 1320. C’est la Très Ancienne Coutume de Bretagne. Selon la
tradition, reprise par Noël du Fail dans ses Mémoires [1],
elle serait l’œuvre de trois légistes de l’entourage du Duc Jean III : Copu le
sage, Tréal le fier et Mahé le Loyal. Ce texte emprunte au droit romain, aux
coutumes du Maine et de l’Anjou. Il n’est pas structuré par une loi du
souverain comme avait pu l’être les Statuts de Savoie, par exemple, mais un
corpus de règles tenant au droit civil (famille, succession, droit rural) comme
à la procédure civile et criminelle devant les juges.
Quand en 1532, le Duché de Bretagne rejoint définitivement le royaume de France, il devient urgent de rafraichir le texte qui était en vieux langage, de le restructurer et d’en faire une publication officielle comme le veut l’ordonnance royale de Montils-lèz-Tours (1453) pour toutes les coutumes de France.
En effet, pour fixer quelques peu
les usages et exclure certaines pratiques donnant trop de pouvoirs aux
seigneurs locaux, Charles VII avait prescrit leur rédaction officielle, ce qui
prit beaucoup de temps (Entre 1505 et 1540). La rédaction est effectuée, dans
le cadre des bailliages, par des praticiens du ressort et examinée par une
assemblée des trois ordres, sous l’autorité de commissaires royaux. Avantage d’une
rédaction : les cours de justice s’appuient dès lors sur l’écrit pour appliquer
la coutume, les coutumes rédigées et décrétées ayant force de loi. Inconvénient
: la coutume, ainsi figée, risque de se scléroser. Une réformation des coutumes
dut être opérée dès la seconde moitié du XVIe siècle dans toutes les provinces [2].
Pour la Bretagne, le roi François 1er confie la rédaction à quatre magistrats, dont curieusement un seul est breton, Pierre Marec, gentilhomme de Basse Bretagne, les autres étant d’Anjou et du Maine [3]. Leur texte, divisé en 24 chapitres thématiques et 632 articles, reste assez proche de la Très Ancienne Coutume. Il est approuvé par l’assemblée des États de Bretagne et promulgué en octobre 1539. La rédaction, bien que modernisée n’est pas toujours très limpide et il faudra le retoucher à nouveau en 1580.
La publication est à l’adresse de
Philippe Bourguignon, libraire-imprimeur juré de l’université d’Angers mais il
n’a pas été imprimé en Bretagne.
A cette époque, beaucoup de livres vendus en
Bretagne étaient imprimés en dehors du Duché, pour le compte et sous le nom du
libraire local. C’est une habitude qui avait été prise par les membres du
clergé breton de faire imprimer leurs missels à Paris, ou même encore en
Normandie, et cela depuis le XVème siècle.
Après un début de l’imprimerie
prometteur en Bretagne à la période des incunables avec les ateliers de
Bréhant-Loudeac, Rennes, Tréguier, Lantenac et Nantes, il y eut une grande
éclipse entre 1500 et 1523 où pratiquement aucun livre ne fut imprimés sur
place.
C’était encore en partie le cas à
la période suivante, durant les années 1530-1540, mais petit à petit des
ateliers locaux vont se monter, comme celui de Jacques Berthelot qui prit la
suite de Jean Baudoyn, ou bien des libraires, comme Thomas Mestrard, vont finir par imprimer eux-mêmes les ouvrages qu’ils distribuent. Nous voyons ainsi apparaitre le
retour des presses en Bretagne. Jacques Berthelot, Thomas Mestrard et Jehan
Georget sont tous illustrés par les recueils réunis dans cet ouvrage.
Première énigme : L'édition
de la coutume de 1540 à l’adresse de Philippe Bourguignon aurait été fabriquée
à Paris dans l’atelier de Jean Loys d’après le matériel typographique des
lettrines. Mais le problème est que Jean Loys n’utilisait pas de caractères
gothiques ! Nous ne savons donc pas au juste de quel atelier parisien est sorti ce titre.
Seconde énigme : L’exemplaire que nous présentons ici pose un problème d’identification car sa collation est différente des deux versions décrites par Malcolm Walsby à partir des exemplaires du Musée Dobrée. Il existe une édition A in-4° avec la signature A4 a-c4 d2 B-Z4 &6 ; a-p4 q6 (18 ff.) xciiii lxvi. Cette version semble correspondre à la nôtre puisque le texte de la coutume commence au cahier B gothique précédé d’une table qui dans notre exemplaire est signé A-C4 en majuscule et non en minuscule. Le reste des cahiers est identique à cette édition A. Il existe par ailleurs une édition B (partie à la numérisation et que nous n’avons pas pu consulter pour le moment) qui serait une impression complètement différente nous dit le catalogue de la BMR, dont la signature est A-Z4 &6 a-p4 q6 A-C4 soit (4) xciiii lxvi ff. Si A-C4 correspond à la table, les cahiers ont été placés à la fin de l’ouvrage mais le corps de la coutume ne peut pas être le nôtre puisqu’il commencerait en A4.
Bref, notre exemplaire s’apparente
donc à l’édition A pour le texte de la coutume mais la table pourrait être celle
de l’édition B bien que tous les renvois de cette table collent parfaitement
avec la pagination de la Coutume. Il manquerait alors le premier cahier A4 de
cette version ou alors c’est encore une troisième version non décrite de
l’édition de 1540.
Philippe Bourguignon (ou
Bourgoignon) était établi à Angers, à la paroisse Saint Pierre depuis les
années 1520 ; il a joué un rôle important sur la diffusion du livre en
Bretagne. Son lieu de naissance est inconnu mais il pourrait avoir été breton,
bien que son patronyme ne le suggère pas. Les contrats et les actes
successoraux retrouvés dans les archives montrent qu’il avait acquis une
certaine aisance financière et développé un réseau commercial qui s’étendait
Jusqu’à Nantes et Rennes. Les ouvrages portant l’adresse Nantes et Rennes,
comme cette Coutume de 1540, finirent par dominer ceux distribués à Angers.
C’est un cas unique, à notre
connaissance, pour le 16ème siècle, d’un libraire établi à Angers,
sous-traitant la fabrication des livres à Paris pour les distribuer ensuite à
Rennes ou à Nantes.[4]
2/ Les Ordonnances et
Constitutions faites en la Cour de Parlement (1535)
Cet in-quarto gothique de 16
feuillets divisés en 4 cahiers signés A-D4, avec 32 lignes à la page pour une
hauteur de texte de 120 mm et une largeur de 78 mm est mon préféré de la série.
Son titre complet est : Ordonnances / et constitutions / faictes en la
court de Parlement de ce // pays et Duche de Bretaigne tenu a // Nantes ou moys
de Septembre mil // cinq cens trente cinq / sur le faict // ordre / et stille
de pledoyer par // escript et abbreviation des // proces tant en matieres //
civilles que criminelles // publiees et enregistrees audict parlement. // Et a
la Court de Rennes / par // devant Saige et pourveu // missire Pierres dargen=
// tre chevalier seigneur // de la Guichardiere // Senechal d'icelle // court
de Rennes // le. xii. jour Do // ctobre lan susd // M.D.xxxv.
Arthur de la Borderie tenait cet
ouvrage en grande estime. Il avait réussi à en trouver un exemplaire, court de
marge dit-il, et il n’en connaissait qu’un seul autre exemplaire, celui de la
bibliothèque de Paul Vatar. De fait, le livre n’est pas courant, Malcom Walsby
en a localisé seulement 7 exemplaires dans les bibliothèque publiques [5].
Enthousiasmé par ce texte qui
n’est rien moins que le plus ancien acte de juridiction du Parlement de
Bretagne en matière typographique, Arthur de La Borderie prend le soin de le décrire
de manière détaillée. Il nous dit que le titre occupe tout le verso du premier
feuillet et figure par la disposition de ses lignes une sorte de verre à patte
qu’il regrette de ne pouvoir reproduire.
Il se donne la peine de retranscrire le texte intégral du privilège octroyé à Thomas Mestrard pour 2 ans, la requête du libraire suivie de la décision de la Cour donnée en parlement à Nantes le 7 septembre 1535. A cette date, le Parlement siégeait à Nantes et ne s’était pas encore transporté à Rennes. Celui-ci a pris des précautions particulières dans sa décision pour que le texte des ordonnances soit une bonne et exacte impression. La Borderie constate que l’imprimeur a suivi cette recommandation car « ce livre est imprimé avec beaucoup de soin, on peut même dire avec luxe car chacun des articles a pour initiale une lettre ornée ».
Ces ordonnances, ou Règlement des
Grands-Jours, se composent de deux parties, l’une sur la matière civile en 47
articles, l’autre sur la matière criminelle en 41 articles. Elle se termine par
la formule de publication devant Pierre d’Argentré, seigneur de la Guichardière
et un écusson aux armes de France et de Bretagne qui sont celles du Duc
François III (1518-1536), fils de Claude de France devenu duc de Bretagne à la
mort de sa mère en 1524. Dauphin et héritier du royaume de France, il disparut
prématurément l’année suivant la publication de ces ordonnances dans des
circonstances restées mystérieuses.
La page de titre donne l’adresse
du libraire qui distribue l’ouvrage : On les vend à Rennes à la porte Sainct
Michel en la boutique Thomas Mestrard près la Court de Rennes. C’est
effectivement dans ce quartier que se vendaient les livres et où Jean Macé
avait tenu boutique avec un certain succès durant la décennie précédente. C’était
proche du Présidial qui se tenait à l’emplacement du Champ Jacquet où
circulaient les gens de loi, principale source de clientèle.
En revanche, rien n’est dit sur
la page de titre au sujet de l’imprimeur. Nous aurions été tenté d'y voir une impression parisienne compte tenu du style des lettrines, assez
proches de celles de la Coutume de 1540. Mais la présence au verso du dernier
feuillet d’une marque d’imprimeur composé de Saint Jacques et d’un cheval en
vis-à-vis avec les initiales JB dans un lacs nous renseigne sur le nom de
l’imprimeur. C’est la marque de Jacques Berthelot qui signe ainsi son travail
d’impression [6]. Pour
être précis, il s’agit d’une marque commune à Jacques Berthelot et Guillaume
Chevau qui furent brièvement associés, comme on le verra plus loin.
Jacques Berthelot avait entamé sa
carrière à Caen en 1527 avant de transporter ses presses à Rennes en 1534. Il
utilisait le matériel typographique acquis de Jean Baudouyn éphémère imprimeur
de Rennes, apparu en 1516, qui n’imprima que quelques titres en deux périodes
coupées d’une longue interruption. Berthelot travaillait pour les libraires
Thomas Mestrard et Jean Macé. Il sera même jusqu’en 1539 le seul imprimeur de
la ville de Rennes. Il meurt avant 1542 date à laquelle sa veuve, Marie Robin,
dirige pendant quelques temps l’atelier jusqu’à ce que Thomas Mestrard ne lui
rachète son matériel pour devenir imprimeur lui-même.
Cet ouvrage est séduisant à
plusieurs titres, d’une part en raison du fait qu’il est le premier texte
imprimé du Parlement de Bretagne, d’autre part en raison de la recherche
d’esthétisme qui a présidé à sa composition. Enfin c’est le premier ouvrage à
nommer Thomas Mestrard et il constituait une première, un « saut dans l’inconnu »,
comme le dit M. Walsby, à la fois pour le libraire et pour l’imprimeur tout deux établis
à Rennes.
3/ les Ordonnances Royaulx sur
le fait de justice (1539)
Le troisième ouvrage du recueil est contemporain de la coutume générale et touche la procédure et l’abréviation des procès. Son titre complet est : Ordonnances royaulx // sur le faict de la Justice, & abreuiation // des proces en ce pays & Duche de // Bretaigne faictes par le Roy // nostre sire, & publiees en la // court de parlement, te//nu a nantes, le der//nier Jour de // septembre lan // m.d.xxxix.
Il permet d’illustrer le travail
d’un autre imprimeur, tout juste installé à Rennes cette année-là, Jehan
Georget, associé à un jeune libraire lui aussi tout juste installé, Guillaume
Chevau.
Jehan Georget, imprimeur plus
prolifique que Berthelot, travaillait pour plusieurs libraires simultanément.
Il marquera l’imprimerie rennaise en introduisant deux nouveautés : il est
le premier à avoir imprimé un livre au format in-folio et il est le premier à
avoir utilisé des lettres rondes. Pour le format, cela peut sembler curieux
mais en réalité comme la plupart des livres bretons étaient produit ailleurs,
les petits formats étaient privilégiés pour le transport.
Les besoins des gens de loi en ouvrages
juridiques lui assureront sa principale production mais toujours en second
derrière Thomas Metrard qui, lui, bénéficiait du privilège du Parlement.
Pour ces Ordonnances Royaulx, ce sont bien Thomas Mestrard et Philippe Bourgoignon qui apparaissent au privilège mais Il existe des impressions de cette édition à l’adresse de plusieurs libraires, avec des variantes dans la composition du texte : Celles à l’adresse de Guillaume Chevau, en 32 ff. ; celles à l’adresse de Thomas Metrard en 40 ff. ; celles à l’adresse de Cleray en 32 ff.
Ici, nous avons la version avec Guillaume
Chevau mentionné au titre. D’abord libraire à partir de 1539, associé à
Berthelot, puis imprimeur à partir de 1546, il utilisait 2 marques d’imprimeur.
Une marque « fort belle » nous dit le Bulletin du Bibliophile Breton qui
la décrit comme suit : A gauche l’apôtre saint Jacques, à droite un cheval
puissant, fièrement campé sur son train de derrière, et qui de ses pieds de
devant soutient, de concert avec l’apôtre, un écusson appendu à un arbre et
portant les initiales I B. Au bas sont inscrits les noms de J. Berthelot et G.
Chevau. »
Cette marque est véritablement
commune aux deux artisans puisqu’elle illustre le prénom de l’un (St Jacques)
et le patronyme de l’autre (Chevau) ce qui signifie que les deux hommes devaient
être un peu plus qu’en simple relation d’affaires, sans doute associés à partir
de 1539 et même peut-être avant puisqu’elle apparait à la fin du recueil des
Ordonnances et Constitutions de 1535 avec une variante, c’est-à-dire sans les
noms de Berthellot et Chevau en pied.
Guillaume Chevau utilisait une
autre marque pour lui seul qui était la reproduction exacte de la marque au
cheval ailé des Wechsel [7].
Elle figure au titre de l’ouvrage présenté.
4/ Les instructions pour l’abréviation
des procès (1540)
Ce petit opuscule de quatre
feuillets est le complément du texte précédent et porte sur le même sujet :
Instructions et arti= // cles pour l'abbreviation des proces que la // Court entend et ordonne par provision
estre // gardées jusques à ce que le Duc en ayt este // aultrement ordonné.
Faict a Vennes le parlement y tenant le v. jour doctobre mil cinq cens quarante.
Il n’existerait que deux
exemplaires de cet opuscule dans les bibliothèques publiques selon Walsby,
celui d’Arthur de la Borderie conservé à la Bibliothèque de Rennes (89858-4) et
un autre à la British Library.
Le titre est orné de la marque de
Thomas Mestrard, un médaillon ovale de 60 mm gravé sur bois, représentant
l’Apôtre Saint Thomas mettant sa main dans la plaie du Christ en présence des
autres Apôtres. L’opuscule est aussi
illustré d’une autre marque de Thomas Mestrard, occupant tout le verso du
dernier feuillet. C’est une gravure sur bois à fond criblé d’une facture un peu
étrange. On y voit Saint Thomas d’Aquin nimbé, en costume de dominicain, tenant
un livre de la main gauche, tandis que la main droite est levée, l’index
pointant vers le ciel. Il semble vouloir démontrer sa doctrine nous dit de La
Borderie. Autour de lui, des arbres, des fleurs et un ciel semé d’étoiles dans
lequel Dieu le Père est assis, les bras étendus, ayant pour trône l’arc-en-ciel
et pour escabeau le globe terrestre. Cette belle gravure est bien imprimée dans
mon exemplaire alors qu’elle est très pâle, quasi effacée, dans l’exemplaire
lavé d’Arthur de La Borderie.
Berthelot-Mestrard, Georget-Mestrard, Berthelot-Chevau, Georget-Chevau, autant d’asso-ciations libraires-imprimeurs illustrées par ces livres de droit qui suggèrent que les alliances n’étaient pas exclusives et que les professionnels du livre cherchaient à répartir le risque sur ce marché breton naissant.
Bonne Journée,
Textor
[1] Noel du
Fail, Epitre à Hault et puissant seigneur Messire Loys de Rohan in Mémoires
recueillies et extraictes des plus notables arrests du Parlement de Bretagne,
Rennes, Julien du Clos, 1579,
[2] Voir
Stéphanie Tonnerre-Seychelles : La coutume, petite histoire d’une
source de droit in Hypothèses - Carnets BNF 2018. L’article renvoie
notamment à la page de Gallica consacrée à la coutume de Bretagne mais les
ouvrages numérisés sont essentiellement constitués d’éditions du XVII et
XVIIIème siècle et de quelques manuscrits. Rien sur les différentes éditions de
Thomas Mestrard.
[3] Certaines
sources en citent cinq mais Noel du Fail seulement quatre : François
Crespin du Pays d’Anjou, Nicole Quelain, manceau, Martin Rusé de Tours et
Pierre Marec, gentilhomme de Basse Bretagne.
[4] Voir Malcolm Walsby, The Printed
Book in Brittany, 1484-1600 - BRILL, 2011 - pp. 57 et s. “the Angers
connection”.
[5] Dont 3
au Musée Dobrée de Nantes et un à la BNF mais la référence que donne M. Walsby
pour l’exemplaire de la BNF est fausse. Il faut lire RES 8-Z DON-594 (87,2).
Par ailleurs la notice de la BNF pour cet exemplaire mentionne dans l’adresse T.
Mestrardi car le conservateur a pris le tiret / pour un i.
[6] Malcom
Walsby op.cit. nous dit que cette marque a été mal attribuée dans le catalogue
du Musée Dobrée à Philippe Bourguignon (qui n’était que libraire) et qu’en
conséquence Lepreux avait attribué l’impression à Jehan Georget.
[7]
Silvestre 924.